Quelle est l’étape la plus difficile du GR20 ?

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GR20 est le sentier de grande randonnée qui traverse la Corse avec pour point de départ Calenzana pour une arrivée à Conca. L’itinéraire peut être inversé selon les périodes. La traversée est faisable et pas dangereuse mais est considérée comme la plus difficile à accomplir en France. GR20 est une marche de 180 kilomètres dans les montagnes Corse pour 16 jours qui correspond à chaque étape. Informez-vous sur l’étape la plus difficile du GR20 afin de mieux vous préparer.

L’étape Ascu Stagnu à Tighjettu : plus difficile par le cirque de la solitude

Lorsque vous décidez de prendre l’itinéraire Nord-Sud, le cirque de la solitude se localise à l’étape 4 du GR20. Celui-ci débute au niveau de la station Ascu Stagnu et se termine au refuge de Tighjettu. Dans le cas contraire, c’est la treizième étape de la randonnée. En effet, cette étape est la plus mythique et la plus redoutée en raison de la traversée du cirque de la solitude. Celui-ci est un vaste vallon avec une forte pente rocailleuse qui serpente entre le sommet des montagnes du Bocca Minuta jusqu’au col Perdu. Ainsi, le cirque de la solitude est un gouffre dans lequel il faut descendre et remonter d’un autre côté.

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Le passage de la grande fosse laisse apercevoir une inclinaison démesurée et des terrains accidentés. Pendant la traversée de l’étape 4 au niveau du cirque de la solitude, vous devrez frayer le chemin entre les éboulis et les dalles rocheuses. En plus, le dénivelé est très élevé et la descente requiert une extrême prudence. Vous devez faire face à 1000 m de dénivelé positif et 781 m négatif. Pour ce faire, l’endroit a été aménagé avec des dispositifs comme la chaîne sur les parois, des cordes ou parfois les échelles pour faciliter la montée. Néanmoins, il faut être très prudent puisque les rochers instables peuvent tomber.

Un autre passage difficile du GR20 : Le Monte Cinto de l’étape 4

Depuis la survenue de l’accident en 2015 au niveau du cirque de la solitude, un deuxième passage technique est envisageable au niveau de l’étape 4. Ainsi, il faut atteindre le Monte Cinto en passant par la pointe des éboulis afin de franchir l’étape 4 du GR20. Néanmoins, cette traversée demeure toujours la plus difficile du GR20 puisqu’il existe plus de dénivelé positif et un relief chaotique. En effet, il faut parcourir la pointe des éboulis à 2600 m d’altitude pour arriver au plus haut sommet de la Corse qui est le Monte Cinto (2700m d’altitude). En revanche, vous devrez grimper plus de 1200 dénivelés entre la station d’Asco et la pointe des éboulis. En plus, ce passage de 6 km est un terrain recouvert de pierre et d’éboulis. En parallèle, la descente est la partie la plus effroi de l’étape 4 du GR20.

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Par ailleurs, la météo est le plus souvent défavorable à ce niveau. Il peut y avoir des orages violents ou des chutes brusque de température. Pour ce faire, il est conseillé que vous soyez équipé et de faire demi-tour en cas d’intempérie.

L’étape 4 est-elle la seule à craindre ?

L’étape 7 du GR20 paraît également plus difficile par la montée de la brèche de Capitello. Les randonneurs commencent cette étape par le Refuge Manganu pour venir jusqu’au Petra Piana. En effet, la brèche de Capitello est en boucle par les lacs Melo et Capitello. Vous aurez une vue incroyable sur les deux lacs, une fois que vous arriverez au sommet. Cependant, la traversée est pénible à cause :

  • Du dénivelé positif entre Manganu et la brèche qui est de 700 m
  • De la présence des éboulis dans la montée vers la brèche

Un autre passage difficile est la montée des aiguilles de Bavella qui est accessible par la variante alpine du sentier GR20. Ce passage conduisant à Bavella est vraiment aérien avec une vue affreuse. En plus, il faut grimper sur un ensemble de murailles rocheuses et des pics déchiquetés. Pour cela, il n’est pas facile pour un randonneur qui veut faire le GR20 dans le sens Nord-Sud puisque c’est l’avant dernier jour de marche. À cet effet, il existe des aménagements comme les chaînes avec les points d’ancrage afin de monter et descendre facilement.

Les défis physiques de l’étape 10 : de Petra Piana à l’Onda

L’étape 10 du GR20, qui mène de Petra Piana à l’Onda, est souvent considérée comme l’une des plus difficiles. Les randonneurs ont déjà parcouru près des deux tiers du sentier et sont prêts pour ce qui peut être une journée épuisante et difficile. Voici certains des défis physiques auxquels les marcheurs doivent faire face lors de cette étape :

1• Le col de Verghio : Cette étape commence par une montée raide jusqu’au col de Verghio, situé à une altitude de 2 142 mètres. La pente abrupte est un défi physique important, en particulier après plusieurs jours consécutifs passés sur le sentier.

2• La descente vers le lac Nino : Après avoir atteint le sommet du col, la descente vers le lac Nino est assez technique et difficile. Les randonneurs doivent descendre sur un terrain escarpé avec beaucoup d’éboulis et d’obstacles.

3• La traversée du plateau de Cuscione : Une fois arrivés au lac Nino, les marcheurs devront faire face à la traversée complexe du plateau de Cuscione. Ce tronçon plat semble facile, mais il y a quelques passages techniques où les itinéraires ne sont pas très clairement marqués.

4• L’ascension finale vers Onda :
Le dernier obstacle sur cette étape sera la montée soudaine depuis Vizzavona jusqu’à l’Onda (1 430 m), qui implique une ascension dans un terrain rocailleux raide.

Bien que ces obstacles puissent sembler insurmontables, vous devez vous rappeler que l’étape 10 du GR20 a été franchie par des randonneurs de tous les niveaux et constitue un véritable défi pour les passionnés d’aventure. Une bonne préparation physique, une attention constante au terrain et une attitude mentale positive peuvent aider à surmonter ces défis physiques.

Les défis mentaux de l’étape 6 : de Col de Vergio à Manganu

Si l’étape 10 est souvent considérée comme la plus difficile du GR20, il ne faut pas oublier les autres étapes qui peuvent aussi être des défis mentaux pour les randonneurs. L’étape 6 : du Col de Vergio à Manganu, en particulier, peut être un véritable test pour la résilience mentale et émotionnelle.

Cette étape commence par une montée raide jusqu’au col de Vergio. Bien que cela puisse sembler n’être qu’un obstacle physique, la difficulté réside dans le fait que c’est généralement là que les randonneurs commencent à se sentir fatigués et découragés.

Après avoir atteint le col, les marcheurs doivent descendre vers le lac de Nino. Cette descente est raide et rocheuse et nécessite une attention constante au terrain. Pour certains randonneurs, cette partie peut être très stressante car elle implique une certaine prise de risque.

Le vrai défi mental vient après avoir traversé le lac de Nino lorsque les randonneurs sont confrontés à une longue section plate sur un sentier appelé ‘la muraille’. Cet endroit peut rapidement donner l’impression d’être interminablement loin avec sa vue oppressante sur l’horizon lointain. Les randonneurs peuvent aussi faire face à des vents forts qui rendent la traversée encore plus difficile.

Après plusieurs heures passées sur ce plateau ardu, ils doivent affronter une ascension difficile vers le refuge Manganu situé à environ 1 600 mètres d’altitude.

Il faut se rappeler que l’effort physique et la fatigue peuvent être amplifiés par des facteurs émotionnels, ce qui peut rendre cette étape particulièrement éprouvante pour certains randonneurs. La clé pour surmonter ces défis mentaux est souvent une question d’état d’esprit. Les randonneurs doivent rester concentrés sur leurs objectifs, garder une attitude positive et se fixer des petits objectifs intermédiaires plutôt que de penser à la longueur totale du sentier.

Chaque randonneur doit trouver sa propre stratégie pour traverser cette difficulté mentale ou physique afin de profiter pleinement des merveilles offertes par le GR20.

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